M’écrire
C’est quand je m’écris que j’écris le plus justement. C’est ici que l’émotion apparaît, se fraye un chemin entre les mots.
C’est en m’écrivant que je me (re)construis, réassemble les différents morceaux de Moi en une expression cohérente, chronologique, chrono-typique.
C’est quand je m’écris que je surprends l’autre, le moi alter, l’alter moi qui n’est ni l’ego ni le masque, seulement cet alter que je côtoie sans le savoir. Ce que “moi” écrit, “moi” construit et parle du “moi-je”.
Le “moi-je” et l’alter moi. Ce que je suis quand je m’écris et ce que je vis quand je m’écris. Vivre et être, deux réalités fondamentales.
nāsti jñānāt-paro bandhur nāhaṃkārāt-paro ripuḥ